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Youssef Amrani a souligné que «malgré un contexte régional mouvant, le Maroc a fait son propre travail en interne en réalisant d'importantes transformations structurelles initiées par SM le Roi Mohammed VI, à la faveur de la population».
Il a, par ailleurs, relevé les spécificités du Maroc, dans le sillage de la vision du Souverain qui a permis au Royaume de préserver sa sécurité, sa stabilité et sa cohésion sociale, mais aussi de consolider son développement multidimensionnel, tout en plaçant l’élément humain et son épanouissement vital au cœur de ses priorités.
«En dépit d’une conjoncture internationale fragile, le Maroc a poursuivi la consolidation de son propre modèle marocain, grâce à la Vision du Souverain, audacieuse et ambitieuse, pour une société démocratique moderniste, fortement ancrée dans les valeurs marocaines que sont la liberté, l'ouverture et les droits de l'Homme et ce, dans le respect de l'identité nationale plurielle et indivisible», a-t-il relevé. Et de conclure que «le modèle sociétal marocain, crédible et légitime, a su se renouveler dans la continuité, tout en incarnant le changement de paradigme et ce, conformément aux expectatives des Marocains».
Youssef Amrani a, par ailleurs, passé en revue les mutations en cours dans plusieurs pays arabes dont les multiples foyers d’instabilité persistants au Moyen-Orient, notamment la situation complexe en Syrie et en Libye, qui génèrent encore des flux importants de réfugiés.
Cette situation « interpelle sur l'incapacité de la communauté internationale à trouver des réponses efficaces aux questions urgentes, qui menacent la paix et la sécurité internationales», a-t-il noté.
Selon Youssef Amrani, «le contexte tumultueux que connaît la région, confrontée aujourd’hui à des réalités difficiles, appelle à des réponses cohérentes et intégrées, compatibles avec les particularités nationales de chaque pays, tout en considérant l’impératif de sécurité, la promotion d’un développement socio-économique inclusif et l’exigence d’un développement humain durable, seul moyen à même d’assurer une vie digne aux populations».
Il a indiqué, dans ce cadre, que «la menace terroriste qui mine la région et au-delà en Afrique et en Europe, qui se nourrit des conflits persistants, pèse sur nos pays et nos populations», soulignant «qu’elle est la conséquence d'une propagande mortifère et nihiliste qui se répand sur les réseaux notamment». Une propagande terroriste qui trouve écho chez une jeunesse désabusée et sans repères.
«L’urgence est à la mise en cohérence des stratégies de communication en matière de lutte contre la radicalisation, à travers notamment la déconstruction des discours djihadistes extrémistes, d’où l’impératif d’une approche basée sur une stratégie réaliste, globale et cohérente et une forte implication des leaders religieux, des médias et de la société civile», a affirmé Youssef Amrani.
Il a rappelé que «quels que soient ses efforts ou sa puissance, un Etat, à lui seul, ne peut isolément combattre l’expansion du terrorisme qui s’internationalise «. Et d'ajouter «qu'outre la menace terroriste, nous sommes aussi confrontés à des défis communs tels que le dérèglement climatique ou encore la cybercriminalité, auxquels nous devons faire face et qui appellent à davantage d'actions collectives, de coopération internationale et de multilatéralisme».